Portait de ferdinand(corte)™ réalisé par Juliette Nilman suite à un entretien avec l'artiste
 
ferdinand(corte)™ ou l’Art du Lien

Né le 15 mai 1981 à Montereau Fault-Yonne, quelques jours après la victoire du Socialisme aux élections présidentielles françaises, ferdinand(corte)™ l’utopiste ne vient pas au monde par hasard. Car l’avènement du vingtéunième Siècle nécessite un souffle d’espoir qui sera incarné par quelques hommes, dont ferdinand(corte)™ tentera de faire partie.
 
Né d’un père collectionneur de littérature, éditions originales comme manuscrits d’écrivains, et d’une mère écologiste militante, ferdinand leur doit sa curiosité pour toutes les composantes de la vie et son désir d’élévation. Après une enfance dont nous ne saurons pas grand chose, ferdinand commence la peinture à onze ans, grâce à la découverte de Vincent Van Gogh, son dieu pendant cinq années, que ferdinand prie le soir avant de se coucher. Aquarelle, gouache puis peinture à l’huile, les premières recherches plastiques de ferdinand n’ont rien d’exceptionnel si ce n’est leur maturité. Premiers essais inspirés de Van Gogh donc, mais aussi de l’Impresionisme, ferdinand ira jusqu’à l’expressionisme et l’abstraction, avant de rencontrer Jean Pierre Bort, son professeur d’arts plastiques au lycée, qui permettra à ferdinand(corte)™ de devenir adulte, un adulte conscient et radical.
 
Grâce à lui, ferdinand découvre l’art contemporain, Support-Surfaces tout d’abord avec Claude Viallat, car celui-ci ayant été le professeur de Jean Pierre Bort aux Beaux Arts de Limoges dans les années soixante-dix, ce dernier reste profondément marqué par l’enseignement du maître nîmois, amour qu’il transmet à ferdinand. Découverte de Support-Surfaces donc, puis du Pop Art, de l’Art Cynétique, du Land Art, de Fluxus, de l’Arte Povera, de l’Art Corporel, de l’Art Sociologique … qui amènera ferdinand à abandonner la peinture au service d’une pratique plus réfléchie et « multiformelle », liant la photographie à la performance, à l’art postal, à l’installation, la sculpture. Il choisit un objet, la chaise, et s’y consacre obsessionellement pendant deux ans. Il la manipule, la démonte, la reconstruit, la transforme, en fait un sujet comme un medium, et arrive finalement à un processus stricte et radical : chaque sculpture est photographiée, puis détruite à la hâche, débris récupérés dans une caisse, qui est annotée du titre de la sculpture et de sa photographie, pour être ensuite archivée avec la photographie de l’ « avant » et de l’ « après ». Il en arrive même parfois à la combustion, pour ensuite conserver les cendres dans un bocal. L’œuvre d’art est désacralisée tout en étant support de rituel, elle est présentée comme un prétexte à la démarche de l’artiste et assez rapidement ferdinand(corte)™ décide de ne plus produire d’objet et de se consacrer à un travail plus social, en lien avec la société. C’est au même moment qu’il découvre Joseph Beuys et Fred Forest, leurs concepts de « Sculpture Sociale » et d’ « Esthétique de la Communication », qui marqueront profondément ferdinand.
 
Il crée alors l’agence-ferdinandcorte.com™, agence de rencontre virtuelle. Nous sommes en 1999. ferdinand(corte)™ installe dans les rues de Paris, Lyon comme Nevers des dispositifs de rencontre improvisés, souvent deux ou trois chaises mises face à face, et invite les passants à s’y asseoir. S’engage alors une conversation sur les problèmes de la société, que ferdinand(corte)™ modère. A la fin de ces discussions, ferdinand donne à ses interlocuteurs une fiche d’identité comprenant sa photographie, son nom, prénom, date de naissance, etc., ainsi que l’adresse du site internet de l’agence fictive. L’artiste photographie ses interlocuteurs et leur demande les mêmes renseignements, pour ensuite répertorier chacune des rencontres sur le même site, celui-ci permettant de poursuivre les échanges sur internet. ferdinand(corte)™ tente par ces actions de dénoncer la déshumanisation des rapports sociaux entraînée par l’avènement d’Internet en tissant des liens entre des inconnus rencontrés dans la rue.
 
Arrive l’année 2000 et le premier grand projet d’art de communication de ferdinand(corte)™ : le  groupe Melse-entreprise™, s’inscrivant dans le cadre de la manifestation « 32 + 32 + 2000 (et même plus !) », cette dernière mettant en réseau trente deux petites communes du Département de la Nièvre, en associant chacune d’elles à un artiste, de vraies noces étant organisées dans chacun des villages. ferdinand, du haut de ses dix neuf ans, fait partie des trente deux artistes sélectionnés, et entreprend un projet sans précédent avec la Commune de Saincaize Meauce, comptant à l’époque quatre cent soixante habitants et s’étendant sur une superficie de deux mille cent quarante sept hectares. ferdinand étudie pendant trois mois l’histoire du village, son contexte géopolitique, ses activités économiques, alternant entre les archives départementales et les habitants du village qu’il va rencontrer sur le terrain.
 
Cette étude approfondie révèle une réelle désorganisation, sociale comme économique, et ferdinand(corte)™ décide de tenter de réorganiser et redynamiser l’activité du village, en le mettant en scène pendant six mois au sein d’un modèle d’entreprise. Saincaize Meauce devient le   groupe Melse-entreprise™, les quatre cent soixante habitants deviennent les actifs de la société virtuelle, les activités du village sont resectorisées en pôles d’activité de l’entreprise, les deux mille cent quarante sept hectares de la Commune deviennent la plate-forme physique de la société, la Direction Départementale de l’Equipement (DDE) installant une nouvelle signalétique, aux entrées du village comme aux entrées des hameaux. Cette plate-forme physique fonctionne en relation avec une plate-forme virtuelle sur Internet, via laquelle les internautes peuvent communiquer avec les « actifs » de l’entreprise comme choisir un logement gratuit.
 
Des galeries d’art présentent le projet, telles que la Galerie Patricia Dorfmann ou la Galerie Gilles Peyroulet & Cie à la Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC) de Paris, qui continueront de représenter le travail artistique de ferdiannd(corte)™ après le projet. Les Offices duTourisme de la Nièvre référencient le groupe Melse-entreprise™ sur leur parcours touristique, et divers médias relayent l’opération. Dix stations radiophoniques, quatre journeaux et une chaîne TV régionale diffusent de la publicité, des flashs d’information, des interviewes. On parle évidemment d’une réelle entreprise, révolutionnaire, et non d’une fiction ou d’une mise en scène. Un réel « buz » est créé au sein de la Nièvre, certains pensent qu’il s’agit d’une secte. L’opération est réussie !
 
Le groupe Melse-entreprise™, devenu département du réseau interne de l’agence-ferdinandcorte.com™, permettra à l’artiste de renconter le génie de la Communication Fred Forest, avec qui ferdinand tissera une amitié et une complicité très fortes, malgré les cinquante ans les séparant. Relation d’exception venant compléter celle que le jeune artiste a développée avec Claude Viallat, ferdinand l’ayant remis en relation deux années plus tôt avec Jean Pierre Bort.
 
C’est quelques semaines après la clôture du projet que ferdinand fait son premier voyage à New York, grâce à ses amis Lili Fantozzi et Fredéric Périmon. Ce séjour marquera profondément ferdinand, lui permettant de comprendre qu’il existe d’autres façons d’appréhender le réel que celle qu’on lui a toujours enseignée. L’artiste y séjournera de nouveau, mais il y aura vraiment un « avant » et un « après » ce premier voyage.
 
De retour en France , ferdinand(corte)™ poursuit les développements de l’agence-ferdinandcorte.com™, en concevant des dispositifs tels que le Me~p  avec Marc Blieux, ww-R.tv™  avec Boris Ramonguilhem, Libertygarden™  avec le collectif Music2eye ou encore F-citizen™. Il met en place en 2002 un événement télématique en partenariat de la Biennale de Nîmes, qui l’avait présenté en tant qu’artiste en 1998 et 2000. ferdinand(corte)™ fait de chaque projet un prétexte au développement de réseaux collaboratifs entre organisations diverses, institutions, entreprises, laboratoires, associations, individuels, tant des secteurs de l’art que de la science ou de la technologie. Ici, l’esthétique est dans le lien, dans l’organisation ds flux d’énergie.
 
ferdinand(corte)™ participe à la rédaction du livre Repenser l’Art et son Enseignement de Fred Forest , participe à des foires d’art contemporain telles que la FIAC de Paris ou Art Forum à Berlin, à des expositions collectives et des manifestations diverses telles que les Rencontres des Artistes Plasticiens à la Grande Halle de la Villette, vit entre Paris et New York (il y est le 11 septembre 2001), et décide en 2004 de restructurer l’agence-ferdinandcorte.com™.
 
L’entreprise Nuwel™, noyau du réseau, devient l’association Nuwel™ France, dotée d’un Conseil d’Administration de plus de vingt cinq membres, dont spécialistes de l’Art, de la Science et de la Technologie. La restructuration dure un an et le 8 septembre 2005, le réseau change de nom, et devient Bluo™, « Rhizome International de Collaboration de Recherche et Innovation en Sciences Humaines et Sociales », dans sa définition officielle.
 
Un événement sans précédent est organisé à Paris sur une quinzaine de lieux, en relais avec New York, Montréal et Genève, événement comptant une cinquantaine de partenaires, conférence de presse, colloque, exposition, production d’œuvres, soirées événementielles …
 
Cependant hélas, les partenaires financiers se désistent et le lancement de Bluo est manqué. ferdinand(corte)™ met en liquidation judiciaire l’association Nuwel™ France et commence une longue période de doute et de remise en question. ferdinand perd espoir et se coupe du monde … jusqu’à ce que Stéphan Breuer relance l’artiste, lui redonne le sourire et l’envie de se dépasser, en lui proposant de rejoindre le Groupe Flying Concepts, en tant que Manager pour l’Art Contemporain. Flying Concepts est un Groupe d’innovation et développement dans les divers champs de la création contemporaine, s’étant fait connaître avec son projet de tour Eternity. ferdinand(corte) conçoit le centre d’art de la tour, sa stratégie de communication par l’art, impliquant un cycle d’expositions international, et surtout, un nouveau réseau, de collaboration de recherche et innovation artistique, Flying Concepts Art Networks, dont la vocation est de donner la place qu’elle mérite à la recherche artistique, tout en stimulant, dans les disciplines artistiques, les recherches scientifiques et technologiques. Dans le même temps, il rejoint le Mouvement pour l’Ecologie, le Respect de la Loire et de son Environnement (MERLE) en tant que Vice Président, que sa mère et son père avaient tour à tour présidé.
 
Mais ferdinand(corte)™ ne s’arrête pas là : obsédé par cette question du lien, il réalise des entretiens avec ses partenaires, réalise des portraits textuels, devient agent d’artistes. ferdinand est un boulimique de travail qui supporte mal le repos, car il tente de donner un sens à son existence, éternel insatisfait qu’il est. Il n’aime pas le divertissement, cherche toujours à faire mieux, pour aller plus haut, encore plus haut.
 
Juliette Nilman, 4 octobre 2007

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Entretien avec Janique Laudouar - Décembre 2006
 
Janique Laudouar : « Lors d'un récent colloque à la Bibliothèque nationale de France (BNF) sur le "net-art" le 13 décembre 2006 (voir l'article de Liberation où l’on parle de "l'intéressant numedia-edu!" :  http://www.ecrans.fr/spip.php?article588) on a vu un certain nombre d'artistes sur Internet faire un réel effort pour tenter de rendre matérielles, donc, "achetables", leurs oeuvres immatérielles. Pensez-vous qu'on puisse acheter une démarche d'artiste comme la vôtre et à quelle(s) condition(s ) ? Quand y aura-t-il une oeuvre à acquérir dans "Flying Concepts"? »
 
ferdinand(corte)™ : « Ma démarche est parfaitement achetable, sauf que je suis davantage un marchand de services et de rêves qu’un fabriquant d’objets. J’ai vendu à des institutions publiques diverses actions, où c’est le concept et le dispositif qui ont été achetés. J’ai vendu des droits de retranmission sur des programmes TV, des photos d’actions sont en vente via la Galerie Patricia Dorfmann après l’avoir été via la Galerie Gilles Peyroulet & Cie. J’ai également travaillé sur des projets de vente aux enchères avec l’ancien Président d’honneur de NUWEL™ France (organe dirigeant du rhizome Bluo™), le Commissaire Priseur Pierre Cornette de Saint Cyr. Quant à Flying Concepts, il s’agit là encore d’un marchand de services et de concepts plus que d’objets. A l’exception d’Eternity Tower, où des appartements seront vendus à des acquéreurs divers, avec une série d’appartements conçus par des artistes contemporains de la scène internationale, tels que Fred Forest, Zevs ou Anthony Mc Call, qui seront vendus à des collectionneurs. Cependant, d’une manière générale, je trouve décevant que des artistes du net-art s’adaptent au marché et rendent matérielles leurs œuvres. C’est un contre-sens … Internet étant par définition immatériel. Les artistes post-Duchampien affichent bien souvent une volonté d’échapper au système marchand, en concevant des pratiques irrécupérables … et la plupart du temps ils y reviennent, à « l’achetable ». Ca a été le cas du Land Art ou de l’Art Corporel. Nous pensions qu’avec Internet les temps changeraient, mais ce n’est hélas pas pour cette fois-ci. Les artistes sont censés être plus forts que tout, ils sont censés imposer à l’institution la caractère artistique de leur démarche, d’imposer de nouveaux codes. Et il est bien dommage que la plupart du temps ces mêmes artistes soient obligés de s’adapter aux règles du marché. Ce ne sont pas les artistes qui font l’art mais les institutionnels, les marchands … J’ai arrêté de produire des objets en 1999, et n’y suis jamais revenu. Je vends des services et de concepts, et s’il y a matérialité, s’il y a parfois ouvrages, photos ou objets de design, ce n’est pas pour mieux entrer dans le monde de l’art mais pour rentrer chez le « consommateur ».
 
JL : « "Flying Concepts" semble contenir dans son intitulé la défintion de l'éphémère et du volatil, est-ce que vous êtes un fabriquant de concepts, et est-ce là votre oeuvre en marche, être "générateur de potentialités" et s'arrêter au seuil de la réalisation - qui ne vous concerne pas » ?
 
FC : « Flying Concepts est en effet un fabriquant de concepts et de rêves, comme je l’ai dit dans la réponse à la question précédente. Nous réunissons des compétences et talents divers, les coordonnons sur un principe d’intelligence collective, et émerge de cette synergie des idées et des propositions communes. Flying Concepts est un "générateur de potentialités", dans le sens où nous tentons de retrouver des valeurs dans l’utilisation des nouvelles technologies et re-donner du sens à notre société. Nous sommes plus intéressés par la conception et l’organisation de l’intelligence que par la réalisation dans le réel du projet, mais cette concrétisation nous concerne quand-même. Nous tentons de contrôler le plus longtemps possible la réalisation du projet, dont chaque étape a son intérêt propre. Avec Eternity Tower, nous pilotons la totalité du processus, de la conception à la construction et à la vente des appartements ».
 
JL : « Ou bien êtes-vous un "vrai" entrepreneur » ?

 
FC : « Je suis entrepreneur à part entière. J’ai opéré dans le domaine de l’entreprenariat social pendant plusieurs années avec des projets tels que le groupe Melse-entreprise™, je compte y revenir rapidement, mais je m’intéresse actuellement davantage à un entreprenariat purement artistique : reprérer des artistes, organiser des expositions, concevoir des stratégies de communication par l’art, développer des réseaux de collaboration de recherche et innovation artistiques, lancer des partenariats entre artistes, chercheurs et ingénieurs … Donner une place importante à la recherche artistique, au service de la Société ».
 
JL : « "Nous réorganisons la chaîne des acteurs, artistes, architectes, designers, ingénieurs, chercheurs, entrepreneurs, dans une relation participative", êtes-vous le Nouveau Ministère de la Culture, et quelle relation avec ce dernier » ?
 

FC : « Nous ne nous considérons pas comme un nouveau ministère, même si j’entretiens personnellement des rapports privilégiés avec les instances publiques françaises depuis plusieurs années. Flying Concepts est une organisation internationale, qui ne se limite pas à quelques frontières que ce soit. Nous sommes une synergie d’intelligence collective planétaire, et nos objectifs sont à très long terme … D’autre part, Flying Concepts n’est pas un système de contrôle mais un vecteur d’intelligence et de tendances ».
 
JL : « Vous êtes représenté par la Galerie Patricia Dorfmann, qui par ailleurs représente d'autres artistes qui travaillent sur le concept "art et entreprise" ou même "l'art est l'entreprise", comme le colloque récent dirigé par Yann Toma à la Sorbonne sur ce thème. Quelles affinités ou partenariats entre Flying Concepts et l'entreprise, quelle mise en œuvre » ?
 
FC : « J’entretiens des affinités particulières avec Yann Toma comme d’autres artistes de la Galerie Patricia Dorfmann, tels que Zevs ou Space Invader. Je trouve dans mes recherches des liens évidents avec ces traveaux, comme la notion d’entreprise, de fiction et de mise en scène de Yann Toma ou la notion d’invasion et de parasitage de Space Invader ou Zevs. Flying Concepts est une organisation entreprenariale, avec un Groupe, une maison-mère, Flying Concepts Brand Equity, ainsi que des entités telles que Flying Concepts Art Networks. Nous sommes intéressés par la modèle de l’entreprise, en tant que que système organisationnel des compétences. L’entreprise développe le potentiel d’expression de l’individu, et nous nous approprions ce modèle dans une relation participative » ?
 
JL : « Vous vous référez à Fred Forest, Josph Beuys ou encore Pierre Levy, y-a-t-il des artistes, des designers, ou autres,  qui travaillent dans l'équipe de "Flying Concepts" » ?
 
FC : « Il y a des artistes tels que Félicie d’Estienne d’Orves, des designers tels qu’Ora ïto ou le studio Byvolta, des ingénieurs, des architectes tels que le Cabinet britannique Dosarhitects, des chercheurs, des avocats d’affaire tels qu’Olivier J. Fiaud, des entrepreneurs tels que Stéphan Breuer, des galéristes telles que Patricia Dorfmann, des éditeurs. Nous tentons de mettre en relation tous les acteurs de la société, tous les talents et les compétences, en organisant la chaîne de conception et de production ».
 
 JL : « Pouvez-vous nous en dire plus sur "Eternity Tower"? Est-ce un "projet immobilier", où et quand » ?
 
FC : « Eternity Tower est la première tour polysensorielle. Elle propose une réflexion autour de l’habitat de demain. Son propos est de redonner place aux sens, la sensorialité, en utilisant les nouvelles technologies. Les habitants de la tour auront par exemple la posibilité de changer l’environnement de leur apartement à partir d’une base de données informatique ou de modifier la couleur de leur douche grâce à un système de fibres optiques. Eternity Tower est donc bien un projet immobilier, aliant architecture, art contemporain, ingénérie, nouvelles technologies, design, luxe, mais c’est avant tout une marque globale. Eternity Tower est un concept de tour, que nous prévoyons de « clôner » dans plusieurs endroits stratégiques à travers le monde. Les lieux d’implantation prévus : Monaco, Shangaï, Las Vegas … La première tour sera construite à Dubaï, en 2009 ».

 

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